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Le taux de DHEA est intimement lié au stress. Des études ont montré que le stress causé par des événements traumatiques tels que des brûlures ou des maladies, fait significativement baisser les taux de DHEA, testostérone et androsténédione, tout en augmentant celui du cortisol. L’état de calme, tel qu’on peut le rencontrer chez les individus pratiquant la méditation transcendentale, est associé avec un taux élevé de DHEA.
Etudes cliniques
Des recherches effectuées au Centre National pour les Troubles liés au Stress Post Traumatique (Etats-Unis) ont montré que le sulfate de DHEA (DHEA-S), dont on sait qu’il améliore la mémoire et réduit la dépression chez la souris, semble jouer un rôle dans la maîtrise du stress.
Il a été constaté sur des soldats étudiés lors d’exercices militaires extrêmes de survie, que ceux qui présentaient la plus forte proportion de DHEA-S par rapport au cortisol (hormone du stress), étaient ceux qui manifestaient de moindres symptômes de dissociation, lesquels sont connus pour présenter un plus grand risque de développement du syndrome de stress post traumatique. Ils étaient également plus performants sous la pression, en termes d’exercices de survie. Cela semble indiquer que la DHEA-S agit comme un tampon contre les impacts négatifs du stress, mais on ne sait pas précisément ce qui détermine la quantité de DHEA-S produite.
Dans une étude, les participants à un programme de réduction du stress ont accru leur DHEA de 100% et ont réduit la production de l’hormone du stress (cortisol) de 23%.
Institut de physiologie, Académie Russe des Sciences Médicales, Antenne Sibérienne, Institut de Cytologie et de Génétique, Novosibirsk, Russie. Les effets du sulfate de DHEA (DHEAS, 30 mg/kg, par injection intra péritonéale, 4 et 28 heures après l’injection) furent étudiés sur des souris de laboratoires qui présentaient des niveaux d’anxiété différents résultant de victoires sociales répétées (vainqueurs) ou de défaites sociales (perdants) perpétrées lors de 10 confrontations agressives journalières. Les perdants manifestaient un fort niveau d’anxiété estimé grâce à un test de “partition”. Les injections salines de DHEAS ont eu différents effets sur les vainqueurs, les perdants et les souris intactes. La DHEAS a empêché le développement de l’anxiété chez les perdants 28 heures après l’injection. Dans ces conditions expérimentales la DHEAS n’a exercé aucun effet sur les vainqueurs. On en a conclu que les effets de la DHEAS dépendent de l’état psycho émotionnel de l’animal. L’effet anxiolytique de la DHEAS exogène peut être également comparable à l’hormone endogène secrétée par les glandes surrénales et le système nerveux central.